Confrontés d'une part à l'obligation légale d'épurer les eaux et d'autre part aux devoirs envers les populations qui résident en aval et envers les générations futures, les citoyens de Beurnevésin ont décidé, lors de l'assemblée communale du 28 décembre 1988, de retenir la variante d'une épuration de type rural.
La solution retenue est celle d'une station à phragmifiltres (roseaux). Cela consiste à faire circuler gravitairement les eaux au fil de bassins successifs dans lesquels on a créé, grâce à des minéraux et à des végétaux, un milieu extrêmement favorable à l'activité épuratoire.
Cette technologie réduit les interventions humaines : un dégrillage tous les 3 à 7 jours et un fauchage et nettoyage annuel. Les boues sont compostées sur place et il suffit d'enlever la matière résiduelle de la surface des filtres une fois tous les 10 ans environ.
Voici 3 articles qui concernent cette technologie :